Mon plus lointain souvenir est un rêve
Mon plus lointain souvenir est un rêve
En plaçant ses pages sous le signe d’un « pain d’épices » tout droit surgi de l’enfance, l’auteur établit avec son lecteur une sorte de conversation sur un mode à la fois savoureux et profond, grave et badin. Ce récit où l’histoire est d’abord un rapport au monde est écrit dans une langue absolument fluide, imagée souvent, où l’apparente simplicité ne se refuse ni à l’humour ni à la pensée, et surtout pas à la tendresse. Et en effet on est plein d’affection pour toute cette parentèle qui défile sous nos yeux, pour les villages qu’elle fréquente, les fermes ou maisons qu’elle habite, les patois qu’elle parle, la cuisine qu’elle concocte, et pour les moeurs qu’elle transmet de génération en génération. On est touché par la délicatesse et l’intelligence avec lesquelles l’auteur explore ces sortes de frontières que forment ville et campagne, instruit et non-instruit, homme et femme, français et patois, religion et superstition… touché aussi par la délicatesse et l’intelligence avec lesquelles il en montre les porosités, et, plus que tout, par ce regard d’enfance qu’il introduit partout pour lever des mystères (ou bien les épaissir encore ?) : ceux du passé, ceux de nos souvenirs, ceux de l’étrange travail qu’opère notre mémoire…
Jacques Dalarun publie avec ce livre son premier texte « littéraire ». Ses nombreux autres ouvrages ont fait de lui un spécialiste mondialement reconnu de la spiritualité médiévale, notamment franciscaine. Ancien directeur de recherche au CNRS, il a été président du Conseil scientifique de l’École de Rome. Il est membre de l’Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres) depuis 2013.
Informations techniques
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Un volume de 144 pages, de format 15 x 20,5 cm, imprimé sur Fedrigoni Arcoprint 85 g par les Grafiche Veneziane.
Collection
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Choses Humaines