Giuseppe Capograssi
La nouvelle démocratie directe
La nouvelle démocratie directe
Impossible de vérifier la possibilité d'une remise en main propre
Ce volume, qui emprunte son titre à l’un des essais qu’il renferme, voudrait permettre au lecteur, en juxtaposant un texte de jeunesse et les tout derniers de l’auteur, de tenir dans la même main nombre des dimensions qu’aborde le philosophe italien. Ce sont elles qui font de Capograssi, à première vue, un auteur déroutant — car construire un système éthéré, tout théorique ou interne à l’histoire de la philosophie, ne l’intéresse pas s’il n’en passe pas par l’épreuve de l’expérience commune, ou, plus précisément, s’il ne provient pas de celle-ci : d’où, dans ce volume, la présence d’un essai aussi clairvoyant que précis de droit constitutionnel sur la forme à donner à la démocratie (1922), où viennent s’éprouver les hypothèses théoriques de l’Essai sur l’État (1918) et des Réflexions sur l’autorité et sa crise (1921), et celle des derniers développements de sa pensée (1956) sur l’unité fondamentale de l’expérience concrète comme expérience juridique, c’est-à-dire comme union de la vie avec la vie (la vie des autres sujets, la vie des choses) sous toutes ses formes.
Ce volume comporte les textes suivants :
- La nouvelle démocratie directe
- Le nouveau régionalisme
- La révolution administrative
- La réforme électorale en France
- L’expérience concrète
- L’expérience juridique dans l’histoire
- Inachèvement de l’expérience juridique
- Notes sur l’expérience juridique
Giuseppe Capograssi (1889-1956), de l’avis de grands philosophes, juristes et critiques italiens contemporains (D’Addio, Opocher, Satta, Del Noce, Piovani, etc.), est le plus grand génie spéculatif de l’Italie du XXe siècle, dont la discrétion de vie est seule à expliquer à la fois l’humilité apparente de diffusion de son œuvre et la profondeur de son rayonnement ; mais le lecteur français trouvera dans ses textes la réflexion la plus actuelle (et d’une parfaite clarté) sur l’individu et sa relation avec toutes les « instances » collectives, sur la « désindividualisation de l’individu » par toutes sortes de phénomènes d’essence totalitaire ; il y verra aussi une attention au monde concret (celui du droit et de l’économie) qu’il est rare de trouver dans des ouvrages de pensée. Ainsi, en l’occurrence, de cette réflexion très prophétique (1922) sur les conditions formelles et substantielles de la démocratie.
Traduit de l'italien et préfacé par Christophe Carraud.
Informations techniques
Informations techniques
Un volume de 464 pages, relié en toile du Marais, sous jaquette, de format 16 x 22,5 cm, imprimé sur Primapage Ivoire Standard 50 g par l'imprimerie Corlet à Condé-sur-Noireau.
Collection
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Lettres d'Italie
Date de parution
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